Comment évaluer le coût de l’inaction ? Proposition d’une approche méthodologique et exemple d’évaluation
17 mars 2022
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L’inaction en matière d’atténuation ou d’adaptation au changement climatique a et aura un coût pour les territoires : réparation des infrastructures suite aux intempéries, coûts, en matière de santé, des canicules, etc. Les collectivités sont ainsi dans l’obligation, lors de l’élaboration de leur PCAET, d’identifier les conséquences socio-économiques du changement climatique pour leur territoire, en incluant le coût d’une éventuelle inaction ; or la mise en lumière de ce coût peut constituer un levier de sensibilisation majeur pour les élus et les citoyens, préoccupés par les risques qui pèsent sur leur territoire et leur impact sanitaire, environnemental et économique.
Les difficultés et les attentes des collectivités autour de la prise en compte du coût de l’inaction ont conduit le Club STEP, animé par l’ADEME, à engager une réflexion sur le sujet. Le Club STEP finalise, grâce au co-pilotage du Cerema, un rapport proposant une méthode fondée sur un panel d’indicateurs, à la fois territorialisée, multi-thématiques et collaborative. L’objectif de cet atelier est de présenter cette méthode, d’échanger avec les participants sur la manière d’évaluer le coût de l’inaction ; enfin, de montrer que ce qui coûte cher, c’est de ne rien faire. C’est ce que démontrera la commune de Malaunay qui a calculé l’évolution attendue de sa facture énergétique en l’absence d’action et qui démontre les bénéfices à la fois matériels et immatériels de l’action.
Organisé par CEREMA.
Interventions par Sarah TALANDIER LESPINASSE, CEREMA ; Emmanuel THIBIER, ADEME ; Guillaume COUTEY, Maire de Malaunay ; Laurent FUSSIEN, Directeur général des services de la commune de Malaunay.