Numérique et neutralité carbone : à quoi pourrait ressembler le numérique en 2050 ? [COMPLET]
9 avril 2024
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Le numérique, parce qu’il permet le développement de nouvelles façons de communiquer ( visioconférence...), une optimisation et une mise en relation plus facile des acteurs (optimisation des trajets...) ou encore une meilleure connaissance et capacité de pilotage des actifs (batterie, intégration des énergies renouvelables) est et sera un acteur majeur pour faciliter la transition écologique.
Mais comme toutes les technologies, elles requièrent des ressources pour leur fabrication et leurs usages, ainsi que des infrastructures de réseau et de stockage pour fonctionner : les services numériques sont responsables d’environ 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre et d’environ 10,3 % de la consommation d’électricité française soulèvent de réels problèmes environnementaux.
De plus, le 3ème volet de l''étude ADEME Arcep sur l'évaluation de l’impact environnemental du numérique en France, publiée en mars 2023 montre que, sans action pour limiter la croissance de l’impact environnemental du numérique, l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050.
Lors de ce temps d'atelier, nous vous inviterons à réfléchir à ce que pourra être le numérique en 2050, sous la contrainte des objectifs de neutralité carbone, au travers du prisme des scénarios "Pari Réparateur" et "Génération Frugale", deux des quatre scenarios développés par l'ADEME, choisis ici pour leurs caractéristiques contrastées.
Intervenants :
Louise VIALARD, ADEME
Dylan MARIVAIN
Un atelier organisé par l'ADEME